dimanche 5 février 2012

Si tous les gars du monde

Si tous les gars du monde 
                                        voulaient se donner la main ... 

Les Compagnons de la Chanson - Si tous les gars du monde (1957 ... 

www.youtube.com/watch?v=wGwHnFUDmww8 juil. 2009 - 3 mn - 





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Traversée du lac Togo« Venez chez moi, je vous invite », c’est par cette phrase que Victor, un ressortissant Togolais en visite à Saint Martin des Noyers, chez Romaric Ayassou incita ses voisins à la découverte de son pays.
Et c’est donc dans un conteste de rapprochement amical que début octobre 2011, Elodie Cousin, Romaric Ayassou, Marie-Paule Oré et Claude Féré s’envolent pour quinze jours de véritable dépaysement, s’abandonnant à un voyage dont chacun reviendra changé et surement pas indifférent.
Pour Romaric ce voyage était avant tout l’occasion tant attendue de retrouver les siens  car il n’était pas retourné au pays depuis deux ans. Mais il avait aussi un rôle de guide, trop content de commencer par la visite de son village, son école primaire, son lycée, la visite au maire de son canton etc.. Cela plaça Elodie, Marie-Paule et Claude dans une position de voyageurs privilégiés.
Le peuple Togolais réputé pour son sens de l’amitié, sa gentillesse et son hospitalité les touche dès leur arrivée et ils bénéficient de sa chaleur et de son affabilité durant tout leur séjour. Ce fut l’un des plus grands attraits de ce voyage car les Togolais lient tout à fait facilement amitié et laissent les visiteurs participer à leur vie quotidienne.Ainsi la réalité de leur vie interpelle à chaque instant tant qu’elle est sans commune mesure avec la notre.
Condition de travail des enfants de KouvéCondition de travail des enfants de Kouvé
Création d’une association
Elle parue évidente à nos quatre voyageurs dès qu’ils sont en présence du Directeur de l’école primaire de Kouvé - Atchape qu’avait fréquenté en son temps Romaric. Cet  homme responsable  de 900 élèves ne possède même pas un dictionnaire. Il leur confie avoir acheté des cahiers destinés à des élèves nécessiteux avec ses deniers propres. Le cliché montre une classe dont les enfants sont quatre sur un bureau prévu pour deux. Ce type de bureau produit localement coute l’équivalent de 35 € et en comparaison un instituteur gagne un salaire mensuel de 50 €. La participation, par le gouvernement au fonctionnement de l’éducation est nulle actuellement. L’incitation à fréquenter l’école est évidente, surtout pour les garçons mais aussi dernièrement pour les filles, rendant la scolarité presque obligatoire, mais financièrement elle reste à la charge des familles et des établissements. Face aux conditions présentes Romaric affirme « il y a vingt ans, je n’ai jamais vécu cela, le Togo régresse ».
Marguerite Oré en 1975Marguerite Oré en 1975
Marie-Paule quant à elle, ne connaissait l’existence du Togo qu’à travers sa tante Margueritte Oré (aujourd’hui décédée), qui s’y était rendue en 1975 en même temps que son oncle Emmanuel, missionnaire franciscain affecté au diocèse de Dapaong. Marguerite avait alors participé activement à la création, puis à la direction d’un centre  pour handicapé à Bombouaka dans le nord du pays.  Et c’est avec quelques éléments et quelques noms griffonnés sur  un morceau de papier que nous sommes partie sur ses traces.
Aujourd’hui nommé Centre « Don Orione » pour handicapé de Bombouaka, ce centre est devenu un point de référence pour beaucoup de personnes handicapées du Togo. Les enfants et jeunes y retrouvent une espérance dans leur existence. Les bâtiments construits alors par Marguerite Oré se composaient de dortoirs et d’un atelier d’appareillage. Ils ont laissés place depuis quelques années à une structure plus grande et mieux adaptés. Les locaux initiaux ont étés recyclés en un internat accueillant les jeunes handicapés fréquentant les cours primaires.  Cet internat lui a été dédié d’où son nom gravé dans le mur : « Internat Maman Marguerite ».
Le centre actuel se compose de locaux d’hébergement et de restauration, l’atelier orthopédique  qui fabrique prothèses, cannes, fauteuils, déambulateur et tout ce qui peut  aider l’handicapé. Des services de rééducation, d’interventions chirurgicales pratiquées par des médecins humanitaires, ateliers d’apprentissage à la menuiserie et la soudure, des services de soutien scolaire et de formation professionnelle.Padré Fabio un ecclésiastique Italien (à gauche sur le cliché) assisté par le Père Alain, originaire du Burkina Faso (à droite) dirige ce centre depuis le départ de Marguerite. Il leur déclare avancer dans son action exclusivement grâce à des dons de toutes natures et provenances. De gros donateurs sont à l’origine des bâtiments actuels mais il n’en reste pas moins qu’aujourd’hui les quelques employés du centre ont un retard de deux mois de salaire.Barthelemy (au centre) et Ferdinand, aujourd’hui qualifiés à la fabrique des appareillages ont étés eux-mêmes aidés étant jeunes dans leurs handicaps par Marguerite. Ils réservèrent à nos visiteurs Vendéens, un accueil rempli d’émotions fortes  lors de leur courte visite surprise.
Un peuple amicalUn peuple amical
Le dernier volet des trois objectifs que se fixe cette association et la promotion d’un circuit touristique tel qu’ils l’ont découvert eux-mêmes qui sera très prochainement mis en place par la direction de l’hôtel  YERATEL à Lomé et dont une partie des bénéfices sera reversée à l’école primaire de Kouvé – Atchape et au Centre « Don Orione » de Bombouaka.
La toute jeune association YOVO TOGO (Yovo Yovo crient les enfants Togolais lorsqu’ils rencontre des blancs) se propose d’organiser au sein de la Commune de Saint Martin des Noyers diverses manifestations et soirées conviviales aux fins de découverte de ce pays et de rapprochement des deux cultures.

Site internet  

www.yovotogo.fr 

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